Nicolas Sarkozy a annoncé « une année 2009 dure pour tous ». Pour tous ? Mon oeil. Les salaires sont bloqués et le chômage augmente.

Mais, malgré la crise, 2008 a été l’année des profi ts records. On ne touche pas aux dividendes des actionnaires, y compris pour les entreprises qui délocalisent ou licencient. Les PDG François Pinault et Bernard Arnault ont empoché respectivement 259 et 376 millions d’euros. La crise a bon dos. Tout le monde s’accorde à dire : le capitalisme est en crise. On parle de le «moraliser » ! Autant vouloir apprivoiser un requin. Ce système est obsédé par l’enrichissement sans limite de quelques-uns au détriment du développement de chacun. Il va de crise en crise : sociale, alimentaire, écologique, fi nancière... A force d’orienter l’argent disponible vers la fi nance et la spéculation, il asphyxie la vie. La solution du Président : des millions aux entreprises et aux banques sans contreparties.

Et rien pour les salaires. C’est une fausse relance qui nous conduits droit dans le mur.

Commencer, tout de suite, à changer cette logique qui nous mène à la catastrophe, c’est possible, urgent et nécessaire.

C’est le sens du plan d’urgence que porte le Parti communiste. Les communistes, dès maintenant, prennent des initiatives pour bouger la situation. Bouger la situation, c’est aussi résister. Les luttes et les mobilisations font entendre une toute autre voix que celle des recettes éculées, au profi t des mêmes intérêts.