La Banque de France a choisi de ne pas recommander de hausse du taux du livret "A". Celui-ci est fixé par une formule de calcul qui prend principalement en compte l'indice des prix hors tabac.

 

Hors l’indice des prix à la consommation est passé de -0,75% en juillet 2009 à +1,5% en mars 2010, cela aurait dû conduire mécaniquement à une revalorisation du taux à 1,75%.

 

Aujourd’hui le livret "A" est assorti d’un taux d’intérêt historiquement bas de 1,25%.

Fixé à 1,75% en mai 2009 puis à à 1,25% en août, le taux n'avait jamais été inférieur à 2% en 192 ans d'histoire. 

  

Cette faible rémunération sur cette épargne si peu spéculative, servant de base au financement du logement social, fait que, de mai 2009 à février 2010, le livret "A" a perdu au total 2 milliards d’euros d’encours.

 

Alors que les promesses de dividendes, les rendements des placements obligataires, les profits spéculatifs et les bonus des banquiers repartent de plus belle, les grands perdants sont les petits épargants.

 

Le taux d’intérêt du livret "A" doit impérativement être relevé!