pass-navigo1 Mercredi 20 février, la proposition de loi de la sénatrice communiste Laurence Cohen, dont l’objet était d’augmenter un peu plus le versement transport des entreprises en Ile-de-France afin de récupérer 650 millions, permettant à la fois de financer le Pass à tarif unique et de contribuer à la modernisation des réseaux, s’est heurtée à l’opposition des partenaires socialistes de la majorité sénatoriale lors de son examen en commission.


Les sénateurs communistes et écologistes se sont retrouvés en minorité, les sénateurs socialistes et de droite estimant qu’il ne fallait pas, au travers du versement transport, solliciter les entreprises et ce, au nom de la compétitivité. Un tel argument n’est pas acceptable.


Rappelons que le Conseil Régional d’Île- de-France et le STIF, tous deux dirigés par une majorité de gauche, ont acté en décembre 2011, non seulement le principe d’une harmonisation du versement transport mais également de l’instauration d’un Pass navigo unique.


Ne pas adopter cette proposition de loi revient à priver le STIF des ressources nécessaires, de l’ordre de 650 millions, pour financer non seulement cette mesure de justice (400 millions) mais également pour contribuer à la nécessaire modernisation des réseaux. Ce rejet ouvre la porte à de nouveaux efforts qui vont peser exclusivement sur les usagers et les collectivités, dans le contexte de crise économique et sociale que nous traversons.