Voici le communiqué

 

Les agents "Urgence gaz" en Essonne en colère !

 

 Depuis cinq jours, les agents GRDF du département de l’Essonne sont en grève.

 

Ils entendent dénoncer les conditions dans lesquelles ils exercent aujourd’hui leurs missions de service public.

 

La casse organisée des entreprises EDF-GDF (service public nationalisé) pour répondre aux exigences du marché met aujourd’hui en danger les citoyens et les salariés de GRDF.

 

Réduction d’effectifs, des coûts, des réorganisations sans fin conduisent à ce que vivent à présent ces agents, mettant par extension les usagers en danger.

 

Pour les agents, cela se traduit par une augmentation des heures supplémentaires, allant jusqu’à plus de 500H/an/agent, dérogeant ainsi au Code du Travail, allongement des zones d’intervention, déqualification, non reconnaissance du professionnalisme et responsabilité.

 

Ce qui, par voie de conséquence, conduit à une très forte dégradation des conditions de travail et de la santé des agents.

 

Avec des directions cherchant toujours plus de gains de productivité, sans jamais s’inquiéter une seule seconde du prix à payer pour les agents et les usagers, inquiètes seulement de ce qu’elles pourront remonter financièrement au groupe GDF-SUEZ.

 

Mais aujourd’hui nous atteignons la limite du « gérable » et du seuil de la mise en danger d’autrui, les seules solutions pour sortir de cette spirale tiennent en deux mots : embauches, reconnaissance du professionnalisme et des responsabilités.

 

Parce que ceux qui assument les responsabilités et conséquences de ce choix économique sont bien ceux qui sont en bas de la chaîne !

 

Dans cet esprit, nous avons y compris alerté Monsieur le Préfet (responsable de la sécurité sur le département) de cette situation catastrophique, renvoyant les agents à un simple conflit du travail !

 

Ce qui est sûr maintenant est que celui-ci est informé et nous n’accepterons pas d’assumer les conséquences de cette situation, car tous les jours nous frôlons la catastrophe.

 

Seuls aujourd’hui le professionnalisme et la conscience des agents permettent de l’éviter.

 

Mais nous ne pouvons plus continuer de la sorte ! Un débat doit s’organiser avec les élus politiques du territoire (propriétaires des réseaux), les responsables de la sécurité du département et ceux qui organisent cette situation !

 

Et il y a URGENCE !

 

Union locale CGT 91