Vote le 26 avril du projet de loi sur le Grand Paris.photo-Paris.jpg

 

Le texte a été adopté par 179 voix contre 153.

La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que l’opposition PS, PCF, Verts et radicaux de gauche du RDSE ont voté contre.

 

La construction du métro en boucle autour de Paris est actée, alors que son tracé n’est pas définitif, ni l’emplacement des gares connu.Il reliera neuf pôles d’excellence (Saclay, La Défense, Plaine-Commune, Roissy, Orly...) avec des contrats d’aménagement autour des futures gares et des liaisons banlieues-banlieues.

 

L'UMP a enterré, par un amendement, le projet concurrent de rocade ferroviaire en proche banlieue, dénommé Arc Express, élaboré par la région IdF .

 

D’un coût de 21,4 milliards d’euros (en investissements), ce métro doit, selon le secrétaire d’Etat au développement de la région capitale Christian Blanc, permettre de maintenir Paris et l’IdF "dans le peloton de tête des quatre premières villes-monde, avec New York, Londres et Tokyo".

 

Ce projet de métro se couple avec la mise en place d’une Société du Grand Paris sous la houlette de l’État, lequel aura la haute main sur l’aménagement urbain sur un large périmètre (un rayon de 800 mètres) autour des gares avec l’objectif de rentabiliser ces surfaces foncières avec bureaux et logements de luxe.

 

On mesure le divorce entre ce projet et les attentes des populations de voir se réduire en Île-de-France les inégalités sociales et territoriales en matière de transport, de logement, d’emploi…

 

Envers et contre tout, le Gouvernement passe outre le vote des Franciliens qui ont donné leur avis sur le Grand Paris en donnant une majorité de gauche au Conseil régional, comme il remet en cause le schéma directeur de la région Île-de-France, ou SDRIF, qu'elle a conçu.