photo sénatLe Sénat a rejeté le 6 juillet, le mode d’élection du conseiller territorial par 178 voix contre 159.

 

Le 8 juillet,il a adopté de justesse en deuxième lecture, par 166 voix contre 160, le projet de loi de réforme des collectivités après l’avoir radicalement remanié.

 

 

 

 

Dans l’explication de vote du groupe CRC-SPG, Nicole Borvo Cohen-Seat (PCF) a stigmatisé un "projet de loi en lambeau, confus et ce fiasco législatif" qui annonce "l’évaporation des communes et des départements".

 

Explication de vote de N. Borvo Cohen Seat :

 

"Nul ne peut se satisfaire de ce fiasco législatif. Cela tient à ce texte, qui a été critiqué par toutes les associations d’élus locaux. Beaucoup dénoncent une régression de la décentralisation démocratique, l’évaporation annoncée des communes et des départements, une volonté de concentration des pouvoirs, la multiplication des structures qui transforme le mille-feuille en pudding indigeste.

Le Gouvernement a fait preuve de précipitation, d’improvisation, d’obstination, de suffisance. Sur tous les bancs du Sénat se sont élevées des voix pour défendre les collectivités. Quelques-uns de nos amendements ont été adoptés, parmi eux le n°166 dont la suppression, en deuxième délibération, est désolante.

J’apprécie qu’ait été voté notre amendement sur l’article 8 prévoyant la consultation des citoyens, dont l’Assemblée nationale ne voulait pas.

La question est désormais de savoir ce que sera le texte de deuxième lecture de l’Assemblée nationale. Si l’on en croit le Président de la République, l’autre chambre réglera les problèmes... Ce serait une piètre conclusion pour un débat essentiel pour les collectivités dont nous sommes les représentants.

Moi aussi, je vous demande le retrait de ce texte, dans l’attente de la nouvelle phase, démocratique, de décentralisation, que nos concitoyens appellent de leurs voeux."