pylone.jpgLe projet de réforme du marché de l'électricité, qui doit bientôt passer devant le Parlement, pourrait provoquer des hausses des tarifs de l'électricité comprises entre 7% et 11% selon des projections de la Commission de régulation de l'Energie (CRE).

 

La réforme du marché de l'électricité résulte de la libéralisation de l'énergie et de l'ouverture à la concurrence inscrite dans les traités européens.

 

 

Le projet de loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l'électricité), présenté mi-avril en Conseil des ministres, fait obligation à EDF de revendre à ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie...) jusqu'à un quart de la production de son parc nucléaire pendant 15 ans.

 

Dans le cadre de cette réforme, censée favoriser la concurrence sur ce marché dominé par EDF, le groupe public exige de vendre son électricité à un prix minimum de 42 euros du mégawatheures (MWh).

 

A ce prix, il faudrait donc relever les tarifs bleus (particuliers et petits professionnels) de 11,4% une fois la réforme votée, puis de 3,5% par an entre 2011 et 2025, selon les projections de la CRE.

 

Après l'augmentation de 9,7% du prix du gaz au 1er avril, voilà une bien mauvaise nouvelle pour les ménages au pouvoir d’achat en berne, pour les collectivités dont les charges vont s’alourdir alors même que le gouvernement met en place son plan de rigueur.

 

A tous ceux qui déclaraient que "la libéralisation et la concurrence font baisser les prix", la démonstration reste toujours à faire!