Vous avez peut-être aperçu ces jours derniers cet affichage.
Il s'agit d'une campagne contre le projet de loi NOME (nouvelle organisation du marché de l'électricité).
Vous y lirez "Main basse, sur l'énergie, ils veulent la loi NOME (...). Il faut les arrêter ou c'est vous qui paierez!"
La CGT a mis en ligne un site ici pour afficher son opposition au projet de loi NOME, avec des extraits de presse, des liens vers les débats à l'Assemblée nationale, des interviews et une pétition en ligne.
Cette campagne d'affichage a lieu au moment où le Sénat examine le projet de loi NOME.
Les sénateurs du groupe CRC-SPG défendront des amendements de suppression de ses principales dispositions. Ils dénoncent les manuvres du gouvernement qui, face à limpuissance de la concurrence libre et non faussée à faire baisser les prix de lénergie, entend brader 25% de la production nucléaire dEDF au profit des opérateurs privés.
Cette nouvelle ouverture au privé préfigure la privatisation des infrastructures énergétiques et en particulier nucléaires, comme latteste le dépôt dun amendement, dun sénateur UMP, cédant la Compagnie Nationale du Rhône aux intérêts privés.
Ce texte irresponsable socialement, économiquement et écologiquement acte la fin des tarifs réglementés. Il va entrainer un rencherrisement de la facture énergétique des entreprises et des ménages, alors que nos concitoyens subissent une politique de rigueur.
Il nest pas acceptable que le contrôle public sur lénergie nucléaire soit abandonné sans consultation populaire. Cest pourquoi les sénateurs du groupe CRC-SPG proposent quune motion référendaire soit déposée puis examinée, lors de la séance publique qui doit avoir lieu à la fin du mois de septembre, par le Sénat.