Depuis le 1er avril, les régions sont dotées de "superpréfets" de la santé. Les agences régionales de santé (ARS) sont officiellement instaurées.

 

Inscrites dans la loi Bachelot, hôpital, patient, santé, territoire votée en juillet 2009, elles doivent renforcer le pilotage régional du système de santé. Nommés en Conseil des ministres, les directeurs généraux des ARS auront des pouvoirs plus étendus, notamment en matière de budget.

 

La feuille de route des ARS est limpide : organiser la marchandisation et la privatisation de la santé (fermeture de services, d’hôpitaux, de centres de santé, de centres IVG et de maternités de proximité, médecine libérale à plusieurs vitesses, démantèlement de la psychiatrie...).

 

La machine est déjà lançée en Essonne

 

Hôpital Sud Francilien, Hôpital Dupuytren ( Draveil)) , Hôpital Clémenceau :

 

- suppression de 68 lits et 100 emplois à Joffre Dupuytren (Draveil), de 40 lits et emplois à Georges Clémenceau.

C’est tout le secteur de gériatrie publique qui est démantelé.

Comme l’est le service public de l’hôpital Sud Francilien où les personnels sont en lutte contre la privatisation des services techniques et de logistique.

 

Les conseils régionaux nouvellement élus doivent mettre en place des Assises de la santé afin d’opposer aux ARS, une politique de santé définie ensemble et démocratiquement par territoire, pour promouvoir une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».