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Le 24 février prochain, Philippe CAMO Secrétaire départemental du Parti communiste français Conseiller régional, manifestera aux côtés des personnels hospitaliers, des praticiens et usagers de l’hôpital Dupuytren.


 

 

Solidaires d’une lutte qui s’oppose à la disparition de 240 lits de gériatrie publique, les communistes et leurs élus condamnent la casse de l’offre publique de soins pour les usagers quelque soient leurs degrés de pathologie, leurs conditions sociales et financières.

Nous nous opposons au démantèlement de notre système de santé solidaire, seul garant de l’égalité sanitaire, sociale et territoriale.


Il s’agit d’un choix politique et d’un enjeu de société qui ne peut s’accommoder de consensus à minima mais qui à l’inverse nécessite un parti pris idéologique susceptible de conquérir des droits, des pouvoirs et les moyens financiers nécessaires, pour les usagers, les élus territoriaux, les personnels et leurs syndicats, aptes à satisfaire les besoins grandissant des populations . Une juste revendication, légitimée par les avancées scientifiques et techniques de la recherche médicale que nous devons notamment au CHU.


A cet effet, les communistes de l’Essonne sont aux côtés de la large mobilisation engagée contre la fermeture de la chirurgie cardiaque de l’hôpital Henri Mondor.

Toute la communauté médicale et universitaire démontre, que cette décision prise sans aucune concertation, aura des conséquences graves pour tout un bassin de population d’1,5 million d’habitants, couvrant le Val de Marne, la Seine et Marne et l’Essonne.

Cette fermeture annoncée contre toute logique répond à une volonté politique d’économie à court terme et à courte vue sans autre projet que celui de livrer sans vergogne nos services d’excellence au secteur privé. L’hôpital Henri Mondor, classé CHU, est inscrit dans la même communauté hospitalière que les hôpitaux G.Clémenceau de Champceuil et Dupuytren de Draveil au sein de l’AP-HP.


Les communistes, leurs élus seront de toutes les luttes, s’engagerons dans toutes les batailles électorales, présentes et à venir, afin que des engagements de mise en œuvre d’une véritable politique de gauche dans le secteur de la santé préventive et curative, soient incontournables.

Pour une véritable politique de gauche, pour le droit à la santé pour toutes et tous, la loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire, devra demain être défaite pour bâtir un système de santé et de soins de notre temps adapté aux besoins des peuples.

Corbeil Essonnes le 22 février 2011