La Fédération de l’Essonne du Parti communiste français, les communistes, leurs élus, apportent leur soutien à la lutte des personnels et praticiens, à l’intersyndicale du Centre Hospitalier Sud Francilien, conduisant à la journée de mobilisation le 29 septembre.

 

Nous appelons les citoyens, les usagers attachés au service public de santé à s’engager à leur côté pour dénoncer la situation catastrophique du Centre Hospitalier Sud Francilien, dont l’ouverture est retardée dans son ouverture par 8000 malfaçons, et que pourtant le gouvernement, relayé par Claude Evin, directeur de l’ARS, nous présente comme « la tête de pont » du maillage sanitaire essonnien.

 

- Nous soutenons qu’un service public de santé doit être pourv d’établissements 100 % publics et de personnels qualifiés sous statut public.


- Nous exigeons la sortie du Partenariat Public-Privé et le bail emphytéotique accordé au groupe Eiffage qui, avec un loyer de 42 millions d’euros annuel, engendrera un surcoût de 100 millions d’euros et coutera au final 550 millions d’euros de plus qu’une maîtrise d’ouvrage classique !


- Nous refusons catégoriquement que cela soit à la charge des usagers et despersonnels ou pris sur les finances de l’hôpital.


- Nous rejetons la suppression programmée de plus de 150 emplois, la fermeture organisée de services logistiques et techniques, celle de lits, ou encore des urgences la nuit, voulus par l’ARS au nom du retour à l’équilibre financier.


Ni les personnels, ni les usagers ne doivent payer la logique politique à l’oeuvre instruite par la Loi Hôpital Patients Santé Territoires organisant la marchandisation de la santé et la Révision Générale des Politiques Publiques supprimant un poste sur deux dans la fonction publique.

 

Oui, la santé à un coût. Mais ce qui pèse dans les résultats financiers de notre protection sociale, ce ne sont pas les dépenses utiles aux usagers et nécessaires pour les personnels. C’est le manque de recettes pour l’organisation sanitaire de notre pays, de notre département, répondant aux avancées scientifiques, techniques et médicales du 21eme siècle.


Nous exigeons le retrait du bail emphytéotique. Selon la Chambre régionale des comptes elle-même, cette formule juridique est contraignante et financièrement aléatoire. Nous proposons le rachat de ce bail à Eiffage grâce à un montage financier adossé à la Caisse des Dépôts et Consignations. Une solution qui permettrait d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros pour les finances publiques.

 

Les communistes et leurs élus à l’origine des Assises Départementales pour la Santé, et dans la perspective des Assises Régionales qui se dérouleront le 18 octobre, porteront une autre logique politique en matière de démocratie sanitaire dans laquelle le droit à la santé pour toutes et tous, quelque soient sa résidence et sa situation sociale, soit intangible.