coeur_mondor_web.jpg Nous sommes plus de 100 000

Personnels, Usagers, Elu-es

à exiger le maintien du service de Chirurgie cardiaque d’H.Mondor

 

 

RESTONS MOBILISÉS


Nulle part, l’action pour le maintien d’un service hospitalier n’a connu une telle unanimité comme celle pour la chirurgie cardiaque du groupe hospitalier A.Chenevier/H.Mondor : plus d’une centaine de milliers de pétitions des usagers, tous les élu(e)s du département du Val-de- Marne, toute sensibilité politique, les syndicats CFDT-CGT-SUD Santé, toute la Communauté médicale et universitaire, ….

 

Que faut-il de plus comme concertation au tout puissant, directeur général de l’ARS, M. Claude Evin et à Mme Mireille Faugère, directrice générale de l’AP-HP pour qu’ils daignent enfin entendre ce que «démocratie sanitaire» veut dire ?


Depuis le début janvier, la Coordination crée pour la défense de ce service, ne cesse de dénoncer avec force la machination montée de toute pièce contre Mondor par M.EVIN prétextant une baisse d’activité du service organisé par son chef de service jusqu’en 2010, alors que depuis son départ l’activité du service connaît une augmentation de l’activité de plus de 20% sur les objectifs prévus.


Nous continuons à dire, contrairement aux propos de M.Evin, que l’arrêt de la chirurgie cardiaque remettrait absolument en cause le maintien, sur le site, d’une importante activité de cardiologie.


Oui, pour développer la cardiologie du futur, il y a nécessité d’avoir un service de chirurgie cardiaque, sous peine de perte d’attractivité du site auprès des médecins confirmés ou en formation. Il y a un risque de voir des équipes entières de jeunes cardiologues partir dans d’autres hôpitaux et ainsi ruiner tout un pan d’une cardiologie moderne et de nombreux projets universitaires croisés avec l’INSEM, le CNRS, l’EFS,... Nous avons aussi démontré que la fermeture de ce service aurait un effet domino sur d’autres services de l’Hôpital.


Le CHU H.Mondor est le seul hôpital public de l’Est Parisien à proposer un pôle médico-chirurgical cardiaque et vasculaire (150 lits, 310 agents) rayonnant sur un bassin de santé de 1,5 million d’habitants.

Alors, pourquoi faut-il absolument fermer un des quatre centres du service public de l’APHP, alors qu’ils dépassent tous le seuil d’interventions par an ?

 

Et pourquoi précisément le seul qui soit extramuros de Paris? Au Grand Paris de l’Immobilier et de la Finance on nous prépare le Petit Paris des Soins.


Notre action unitaire et déterminée a permis de nous faire entendre du Ministre de la santé, qui annonçait, le 3 mai dernier, la suspension du projet de fermeture du service de chirurgie cardiaque du CHU H.Mondor..

 

Mais si Xavier Bertrand reconnaît par cette décision le caractère injustifié de cette fermeture, Claude Evin et Mireille Faugère, n’appréciant pas d’avoir été déjugés, persistent dans leur volonté de fermer le service de chirurgie cardiaque de MONDOR :

• En maintenant le principe de fermeture d’un service public de chirurgie cardiaque

• En n’ouvrant pas le poste de Praticien Hospitalier supplémentaire qui permettrait de répondre au besoin du service de chirurgie cardiaque

• En refusant toute rencontre avec notre Coordination, concédé lors de la rencontre du 5 Mai.


Lors de la conférence de presse donnée par la coordination, mardi 13 septembre, il a été rappelé que le combat était loin d’être fini et il était hors de question de revenir en arrière ou de brader la chirurgie cardiaque contre un autre pôle d’excellence.


NOUS SOMMES D’UN OPTIMISME VIGILANT


C’est pourquoi la Coordination, dont l’Intersyndicale CFDT-CGT-SUD Santé, invite à poursuivre et renforcer le formidable mouvement de solidarité pour le

maintien du service de chirurgie cardiaque de l’Hôpital H.Mondor, en se rassemblant le 4 octobre à 13h, devant l’Hôpital H.Mondor, au moment où devrait se terminer le rapport de l’IGAS au Ministre de la santé, sur la chirurgie cardiaque en Ile-de-France.


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