C’est dans le cadre de la loi Hôpital, ­patient, santé, territoires (HPST), que nous dénoncions en 2011, que s’est préparé le Plan Régional de Santé, et ses différents volets.

 

Le PRS qui sera soumis à la consultation des collectivités territoriales et de la conférence régionale de la santé et de l’autonomie le 27 novembre prochain, n’est en rien différent du plan stratégique régional de santé, il gère l'austérité en moyens financiers, humains et territoriaux.

 

Malgré le désaveu de la majorité des collectivités locales, de la région aux communes, du temps de Nicolas Sarkozy, nous sommes étonnés aujourd’hui de voir, ici ou là, que l’avis défavorable donné en 2011 a tendance à se transformer en avis favorable avec des réserves.

 

 

Nous refusons ce PRS et demandons un ­moratoire sur les restructurations et les remises en question des services publics de santé ainsi que des états généraux de la santé.


Lundi 19 novembre, le Conseil général de l'Essonne se prononcera sur ce Plan Régional de Santé.