limage la retraite se vieLes femmes sont les premières victimes de cette réforme injuste.

Elles subissent déjà de profondes inégalités dans le niveau des pensions du fait de carrières professionnelles moins complètes, notamment en raison des maternités, de travail plus souvent à temps partiel..., actuellement elles perçoivent des retraites moyennes de 40 % inférieures à celles des hommes.

 

La réforme, en imposant l’âge légal de départ à 62 ans au lieu de 60, et en repoussant de 65 à 67, la limite pour prétendre à une retraite à taux plein, pénalisera plus lourdement les femmes, elles qui dès maintenant liquident leur retraites plus tardivement que les hommes pour tenter de

« gagner quelques trimestres supplémentaires ».

 

Cette situation très inégalitaire est reconnue par tous, du Conseil d’Orientation des Retraites, à la HALDE, sans que de réelles solutions n’y soient apportées.

 

Le gouvernement prétend, sans doute pour « compenser » l’arrêt autoritaire de la discussion du projet de loi à l’Assemblée Nationale, qu’il proposera, au Sénat des amendements pour la retraite des femmes…

Or, les amendements proposés jusqu'à ce jour en commission portent plus sur la casse du système par répartition, au profit de la capitalisation individuelle que sur la compensation des inégalités subies par les femmes.

 

Vous pouvez compter sur ma mobilisation et ma détermination ainsi que sur celle du groupe CRC-SPG, groupe le plus féminisé du Sénat, pour intervenir pour un régime des retraites solidaire qui n’amplifie pas les inégalités, mais les réduise ! (…)

Par Odette Terrade, Sénatrice CRC

 

? 85% des efforts de financement demandés aux salariés quand les entreprises ne sont mises à contribution qu'à hauteur de 10%.

? 677€: montant du minimum vieillesse perçu par de nombreuses femmes.

? 43% seulement des femmes arrivent à valider 40 annuités, contre 86% pour les hommes.

? 3 femmes sur 10 en 2008, ont attendu 65 ans pour partir à la retraite afin ne pas subir de décote.

? 30 milliards d'€: exonérations de cotisations sociales des entreprises... qui manquent dans es caisses.

 

Le droit de partir à la retraite ce sera 60 ans et nous ne lâcherons

pas !

Le 2 octobre, à Paris comme partout en France, nous devons être nombreux dans la rue avec les jeunes et les anciens, pour faire échec à cette réforme antisociale.