Peut-on réellement parler de pluralisme dans les médias?

 

Pierre Laurent, numéro un du PCF, s'était plaint en décembre auprès de France Télévisions du boycott "depuis des mois, à l'égard du Parti communiste français dans les émissions politiques (...) du groupe France Télévisions. Toutes nos demandes pour qu'il y soit mis un terme sont - plus ou moins poliment - mais systématiquement écartées", "la discrimination à notre égard est un scandale qui n'a que trop duré" .

 

 Aujourd'hui, le film Les Nouveaux Chiens de garde, sort en salle et se livre à une critique radicale des médias et relance la question du pluralisme de l'information.

Qui nous informe et sur quoi?

Qui sont ces experts? Sait-on que bon nombre d'entre eux ont des intérêts dans les grands groupes?

 

Retrouvez l'entretien avec l'un des deux auteurs du documentaire dans l'Humanité du 11 janvier.

 

Gilles Balbastre. "A la sortie de nos projections, la majorité des gens ont la pêche. L'envie de dire: "Ce sont des bouffons". "Finalement, ils nous ont volé l'espace public", a dit une magistrate après avoir vu le film. C'est exactement ça. Nous aussi, citoyens, nous avons des choses à dire, nous aussi nous sommes des experts. Ca donne envie de se révolter. C'est un phénomène qui, à des degrés divers, existe ou a existé aussi en Tunisie, en Egypte ou en Russie. Il faut repolitiser le débat sur les médais, c'est la seule solution. Il faut que les cadres soient mis en place, que des lois soient votées. Il faut se réunir."

Journal l'Humanité