Les Député-es communistes et républicains voteront contre le plan soumis par le gouvernement aujourdhui à lAssemblée nationale et abusivement qualifié de « plan daide » à la Grèce.
Il sagit, en effet, dun dispositif dont lunique objectif est de renflouer les marchés financiers et les banques qui ont enfoncé la Grèce dans la crise en spéculant sur la dette publique de ce pays.
Alors que les banques européennes et françaises ont reçu des Etats des fonds à 1 % pour être sauvées, elles prêtent aujourd'hui aux grecs à 4 %. Cest de lusure pure et simple.
Au passage, lEtat français, de la manière la plus immorale qui soit, envisage de tirer bénéfice de cette opération en encaissant 160 millions de bonus au titre des intérêts dun prêt dont le taux avoisinera les 5%.
Ce qui est présenté, de Paris à Berlin, comme un geste de solidarité à légard de la Grèce, vise en réalité à garantir les profits des banques françaises et européennes en contre partie dun plan daustérité drastique pour le peuple grec qui devrait supporter des sacrifices sans précédent en matière de salaires, demploi, de protection sociale etc...
Un tel recul social serait inédit dans un pays dEurope et constituerait un encouragement pour d'autres Etats .
Ces orientations particulièrement injustes socialement ne feront que plonger un peu plus la Grèce dans les difficultés.
Les Député-e-s communistes et Républicains dénoncent cette loi dairain qui inspire aussi la politique développée par le gouvernement français à lencontre des fonctionnaires et des salariés de notre pays.
Au nom de la « crise », depuis deux ans, il a multiplié les cadeaux aux banques, aux grands trusts pour maintenir leurs profits. Il a creusé le fameux « déficit » qui justifie, partout, sa politique de casse sociale.
Le peuple grec et la Grèce ont besoin de mesures inspirées dune toute autre logique favorisant les coopérations, lemploi, le pouvoir dachat et répondant aux besoins sociaux.