Pour obtenir "l'aide" de l'UE et du FMI, le gouvernement grec a dû renforcer son plan d'austérité.
Les conséquences sociales pour le peuple grec sont lourdes.
- Gel des salaires et des retraites de la fonction publique pendant 5 ans .
- Suppression de léquivalent de 2 mois de salaire pour les fonctionnaires , les 13è et 14è mois sont supprimés pour ceux gagnant 3000.
- les retraités perdent deux mois de pension.
- hausse de la TVA qui, après être passée de 19 à 21%, est portée à 23%, (les autres taux augmentent aussi (de 5 à 5.5% et de 10 à 11%).
- Les taxes sur le carburant, lalcool et le tabac augmentent de 10%
- Les départs anticipés à la retraite ( liés à la pénibilité du travail) sont interdits avant lâge de 60 ans.
- Lâge légal de départ à la retraite est prolongé de 3 ans.
Cette retraite sera calculée, non plus en fonction du dernier salaire mais selon le salaire moyen de la totalité des années travaillées (soit léquivalent dune baisse du montant net de la retraite de 45 à 60%).
- LEtat réduira ses dépenses de fonctionnement (santé, éducation) d1,5 milliards deuros.
- Les investissements publics seront réduits aussi d1,5 milliards d.
Le peuple grec nest pas responsable de la faillite de son Etat. Cest pourtant lui que les marchés financiers et les institutions internationales veulent saigner à blanc.
Des mesures analogues à celles infligées à la population grecque sont déjà engagées au Portugal, en Espagne, en Irlande.
En France, la ministre des Finances, Christine Lagarde, a promis de ramener le déficit public, dès 2012, dans les clous du pacte de stabilité, et le lancement de la contre-réforme des retraites entre dans cette logique daustérité.
Tous les peuples dEurope sont menacés de plans daustérité de même nature. LUnion européenne et tous les Etats membres doivent donc se mobiliser pour préserver les chances dune Europe des peuples.
Signez la pétition en ligne sur le site du journal l'Humanité
Appel: Il faut aider le peuple grec ici