Le 20 mai, en Conseil municipal, la majorité soucieuse de maintenir la qualité de l'accueil dans les structures de la petite enfance a présenté et voté une motion rédigée à l'initiative des élus communistes contre le décret du gouvernement modifiant les modes d'accueil.

 

L'opposition menée par F.Durovray a voté contre. La question de la diminution du taux d'encadrement et du taux de professionnels les plus qualifiés pour un nombre plus important d'enfants ne semble pas inquiéter l'opposition. L'essentiel n'est-il pas d'offrir plus de places? Mais à quel prix? Le discours des élus d'opposition reprend les contre-vérités de Nadine Morano (UMP), Secrétaire d'Etat à la famille.

 

Oui, le taux d'encadrement d'un adulte pour 5 ou 8 enfans demeure mais il n'est plus que théorique, contourné par le taux d'accueil en surnombre porté à 120% et dans les jardins d'éveil pour les 2/3 ans où aucun taux d'encadrement n'est fixé.

 

Non, la baisse du quota de personnels les plus qualifiés ne favorise pas les titulaires d'un CAP petite enfance mais déqualifie globalement ces métiers.

 

Non, le gouvernement ne crée pas 100 000 places d'accueil mais seulement 37 000 "grâce à l'augmentation du taux d'occupation" et à la dégradation de la qualité d'accueil des tout petits.

 

Le 20 mai, le Collectif  "Pas de bébés à la consigne" après les manifestations et grèves des 8 avril et 6 mai, confronté à l'autisme du gouvernement, s'est invité à proximité de l'Elysée cliquez ici  une vingtaine de personnes du Collectif a été arrêtée par les CRS.

 

Au delà de l’inquiétude légitime du Collectif sur l'accueil et l'accompagnement des bébés, le gouvernement apporte une réponse policière en place d’une réponse politique concernant les jeunes enfants.

 

Un grand rassemblement des familles, des professionnels de l’enfance, des associations et syndicats est programmé le 29 mai au plan national.