"Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité."

 

Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

 

La Convention Internationale des Droits de l'Enfant , adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989 affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193.

 

Respecter les droits de l'enfant, c'est d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder.

 

 

En 1995 que le Parlement français a fait du 20 novembre la "Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant", moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde.


Il y a quelques jours le Défenseure des droits de l'enfant, Dominique Versini, lançait un cri d'alarme en rendant son rapport 2010, consacré au thème : « Précarité et protection des droits de l'enfant ».


En France, « environ 2 millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté ».

Ces enfants cumulent des inégalités au regard de leur logement (600 0000 enfants mal logés, 10 000 enfants vivant en CHRS (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale) et 6 000 enfants de moins de 3 ans en centres maternels, et de la prise en charge de leur santé, de leur parcours scolaire et du maintien des liens familiaux (143 800 enfants placés).