croizat2.jpgAmbroise Croizat, bâtisseur de la Sécurité sociale, a été ouvrier métallurgiste à 13 ans, député communiste du Front populaire et a participé à l'élaboration du Programme du Conseil national de la Résistance qui débouche, à la Libération alors qu'il est ministre du Travail, sur la création de la Sécurité sociale.


En 1950, lors de son dernier discours à l'Assemblée nationale, il déclara : « Jamais nous ne tolérerons qu'un seul des avantages de la Sécurité sociale soit mis en péril. Nous défendrons, à en perdre la vie et avec la plus grande énergie, cette loi humaine et de progrès. »

Il décède en 1951.


La protection sociale est une des avancées majeures de la Libération.


C’est un ministre communiste qui a eu le courage et la volonté de les imposer, de les mettre en œuvre à un moment où tout le pays était à reconstruire.


À l’heure des graves remises en cause des garanties collectives, des financements de la protection sociale par Nicolas Sarkozy, le Parti communiste tient à honorer la mémoire d’Ambroise Croizat et son œuvre.


La solidarité, le financement par cotisations sont modernes et d’actualité dans un monde d’exclusion.

La protection sociale est un rempart à consolider et à promouvoir.


Hommage rendu le vendredi 17 février au cimetière du Père Lachaise par Pierre Laurent.

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