Depuis les années 1990, la baisse de la natalité sert de prétexte aux nombreuses suppressions de postes dans l'Éducation nationale. Or, depuis 2000 où la natalité ne cesse de croître, le nombre denseignants continue de diminuer.
Selon lINSEE, avec 828 000 naissances en métropole et en outremer en 2010, la France atteint un record de natalité inégalé depuis 30 ans. Pourtant, depuis 5 ans, 65.0000 postes d'enseignant ont été supprimés. Ils vont manquer en maternelle, en primaire et particulièrement au collège qui va accueillir à la rentrée prochaine les baby-boomer de l'an 2000.
En réalité, le gouvernement organise la pénurie pour renvoyer lembauche des enseignants à la responsabilité locale des établissements quil veut rendre autonome financièrement. Le PCF refuse ce chantage!
Les questions pédagogiques, pour assurer légalité, doivent rester nationales et publiques. Les collectivités locales doivent avant tout se concentrer sur la construction des établissements et leur implantation pour favoriser la proximité et la qualité éducative partout et pour tous.
Pour réorienter lécole vers une nouvelle phase de démocratisation scolaire, il n'y a d'autres solutions que l'embauche massive de professeurs. Dabord, pour satisfaire les besoins en scolarité publique gratuite et non marchande de ces nouveaux nés, en commençant par recréer chaque poste sacrifié par les politiques régressives. Ensuite, en augmentant encore le nombre dembauches denseignants nécessaires à allonger la scolarité obligatoire jusquà 18 ans, à accueillir tous les élèves de 2 ans dont les parents le souhaitent, et à dégager du temps pour une formation denseignants recréée.
Cest pour faire entendre ces besoins dune école de qualité pour tous, que le PCF appelle à participer à la journée nationale de mobilisation du samedi 22 janvier pour exiger lembauche de personnels enseignants.