Il y a quelques semaines, F. Durovray, Conseiller régional UMP et le député N. Dupont- Aignan évoquaient des menaces sur les transports scolaires et une forte augmentation des tarifs pour les familles essonniennes, accusant le STIF et le Conseil général de l'Essonne.


Dans un communiqué du 25 janvier, le Conseil général indique que" la droite départementale cherche à instrumentaliser les parents d’élèves et la communauté éducative au sujet de la réforme des transports scolaires".


Rappelant que " la régionalisation des transports scolaires est issue de la loi Raffarin de 2004 et l’application de cette loi, adoptée par un gouvernement UMP, induit notamment le risque d’une hausse très élevée des tarifs des transports scolaires pour les familles essonniennes à la rentrée 2011", la droite essonnienne tente ainsi de "mieux se déculpabiliser et s’exonérer d’un vote politicien".


En résumé, si comme l'écrivait M. Durovray "les parents et les élèves sont aujourd'hui pris en otage", la responsabilité en incombe non au STIF ou au Conseil général mais bien à sa famille politique, l'UMP.


Quant à la majorité départementale, elle a voté le 10 octobre 2010 une motion demandant le report de l'application de la régionalisation des transports scolaires et "a décidé de prendre en charge le surcoût occasionné afin de prémunir les familles essonniennes de la hausse prévisible des tarifs."

 

 

Lire le communiqué

http://www.essonne.fr/uploads/tx_ebreves/01_25_transports_sco.pdf