Célébration du 50ème anniversaire

du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie


Lundi 19 mars 2012


10h00 : Cérémonie au Monument aux Morts

10h45: Cérémonie à l'Espace du 19 mars 1962

 

Algerie-1962.jpg Comme chaque année, le Parti communiste français participera à la cérémonie commémorative du 19 mars 1962.

 

C’est, en effet, le lundi 19 mars 1962, à midi, que le cessez-le-feu, décidé à la suite des accords d’Évian, fut appliqué sur tout le territoire algérien et que les armes se sont tues.

 

La décision du gouvernement français d’envoyer l'armée, entre 1952 et 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie a profondément affecté dans leur existence, leur santé, leur vie familiale et professionnelle, ceux qui ont été contraints de servir dans ses rangs.


Trois millions d’appelés ont été en effet confrontés à la guerre pendant ces dix années. 30 000 soldats français ont été tués, près de 250 000 blessés, frappés de maladie, et tant d’autres durement marqués psychologiquement, à vie, par un conflit où près d'un million dAlgériens ont trouvé la mort.


La paix, obtenue le 19 mars 1962, souhaitée par une majorité de Français, est due aussi aux mouvements de jeunes appelés, de salariés dans les entreprises, avec le soutien d'une partie de la population, contre une guerre qui ne disait pas son nom. 


Le PCF, qui a toujours mené et poursuit les combats pour la liberté et la souveraineté des peuples, contre le colonialisme, avec de nombreux progressistes, souhaite que cette journée de commémoration du 19 mars, qui marque l’arrêt des combats, journée du souvenir des nombreuses victimes de cette guerre, soit l'occasion pour notre pays de tirer les enseignements de cette période de notre Histoire.


La France doit reconnaître s’être engagée, entre 1952 et 1962, dans une véritable guerre. Cette reconnaissance passe notamment par l’égalisation des droits entre toutes les catégories d’anciens combattants.


Enfin, l'engagement, en pleine clarté, dans un travail de mémoire historique, contre l'oubli des victimes et des souffrances des combattants et des populations, permettrait de mener, aujourd'hui, le combat contre toutes les tentations de dominations néocolonialistes, en soutien aux peuples en lutte pour leur liberté.