classe1 A quelques jours de la rentrée scolaire, le SNDPEN (Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale) présente son enquête sur les conséquences des suppressions de postes, enquête menée auprès 1501 établissements et intitulée "A quel prix les établissements vont-ils payer la rentrée techniquement réussie?"


 

Un véritable casse tête pour les établissements avec 16 000 postes en moins en 2011,60 000 depuis 2002.


Comment assurer la continuité du service public avec moins?


L'enquête dévoile les "leviers" utilisés par les établissements: augmentation des heures supplémentaires, limitation du nombre de cours à effectifs réduits, suppression des opérations d'aide aux élèves, d'options….


Selon l'enquête, le dialogue entre les établissements et les académies reste parfois difficile, celles-ci appliquent "des méthodes d'attribution de moyens variées (dans l'espace) et variables (dans le temps) dont les résultats sont non moins variés et variables! ", expliquant les disparités des moyens entre établissements. Elle souligne "les manipulations de prévisions d'effectifs, en les minorant artificiellement afin de supprimer des classes" ainsi que le retrait des moyens supplémentaires attribués aux établissements fragilisés par leur situation scolaire ou sociale.


Si le ministère pourra s'enorgueillir d'une "rentrée techniquement réussie", pour M Tournier (Secrétaire général du SNDPEN) "la dégradation de la qualité ne se verra pas le jour de la rentrée mais se verra au fil de l'année, et on paiera la facture plus tard et très cher".