La proposition de loi socialiste relative à la sécurité publique, la lutte contre le terrorisme et la fraude a été adoptée hier par le Sénat.

Sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce texte privatise les pouvoirs régaliens de l'État en transférant les missions de maintien de l'ordre public de la police et de la gendarmerie nationale vers les personnels de sécurité de la SNCF et de la RATP.

Le texte renforce l'arsenal répressif : fouilles, palpations, contrôles d'identité, détentions administratives, alourdissement des sanctions, fichage généralisé, mais reste silencieux sur la nécessité de renforcer les investissements dans le matériel roulant, la rénovation des infrastructures, et le renforcement des effectifs.

Encore une fois, droite sénatoriale et gouvernement se sont joints pour faire adopter un texte répressif et régressif.

Parce que les questions de sécurité et de fiabilité des transports collectifs sont essentielles, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC ont au contraire voté contre cette surenchère sécuritaire au service d'une politique anti-fraude agressive et peu respectueuse des libertés collectives et individuelles.

Billet original sur Senat Groupe CRC