Mme Laurence Cohen attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche à propos de la situation de la maintenance aéronautique dans la zone d'Orly dans le Val-de-Marne.

Elle rappelle qu'un transfert progressif des activités vers Roissy a lieu depuis les années 1990, ce qui représente une perte totale de 1 300 emplois dans la zone d'Orly, sachant que la perte d'un emploi direct induit cinq suppressions d'emplois indirects. Elle précise qu'une baie de décapage et peinture, la seule d'Air France, a récemment été supprimée. Cela oblige la société à sous-traiter, notamment en Irlande. En outre, dans le cadre du plan « Perform 2020 », ce sont deux hangars de maintenance qui seraient amenés à fermer.

Alors qu'Air France bénéficiait à Orly de tous les atouts possibles en termes d'infrastructures et de savoir-faire, de nombreux salariés s'interrogent sur les politiques en cours.

Les activités de maintenance d'Orly sont vitales pour la survie de l'entreprise et nécessiteraient, selon les organisations de salariés, 1 000 nouvelles embauches, accompagnées de formations internes aux métiers concernés. Elle rappelle que les moyens existent, Air France ayant touché 109 millions d'euros au titre du crédit d'impôt compétitivité emploi.

C'est pourquoi elle l'interroge afin de savoir comment l'État actionnaire comptait prendre le rôle qui est le sien pour garantir la survie de la maintenance aéronautique d'Orly et, de fait, assurer le développement de l'emploi et des activités économiques dans le Val-de-Marne.

En attente de réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche

Billet original sur Senat Groupe CRC