Retrouvez la question écrite que j'ai posée au gouvernement à propos de l'inégalité qui règne entre la formation des orthophonistes en France et des logopèdes en Suisse et Belgique :

Laurence Cohen interroge la ministre de l'enseignement supérieur sur l'inégalité qui règne entre les orthophonistes et les logopèdes formés dans les pays frontaliers, notamment en Belgique.
En effet, pour échapper au numérus clausus qui sévit en France, nombreuses et nombreux sont les étudiant-es qui vont suivre leur formation initiale dans ces pays francophones limitrophes.
En effet, la libre circulation au sein de l'Europe et la reconnaissance des diplômes ont créé un système totalement déstabilisé : un tiers du quota des orthophonistes est aujourd'hui formé en pays francophones, soit 350 entrants par an de Belgique, Suisse…
Ceci pose un double problème : Premièrement, une forte injustice entre des étudiant-es ayant dû surmonter une sélection très forte en France et ceux qui y ont échappé en contournant les difficultés pour au final revenir exercer en France. Deuxièmement, le manque de logopèdes, exerçant en Belgique notamment, est en complet décalage avec les nombre d'étudiant-es formé-es.
Mme Cohen demande au gouvernement quelles mesures il entend prendre en faveur de notre système universitaire et notre système de santé pour que la profession d'orthophoniste comme d'autres professions médicales et paramédicales ne soient plus confrontées à cet exode d'étudiants se formant à l'étranger, pour revenir ensuite en France exercer leur profession.
De plus, face aux besoins, en rééducation du langage, non satisfaits sur notre territoire, quand et comment le gouvernement va-t-il agir pour ouvrir voire supprimer le numérus clausus en orthophonie.

Billet original sur Senat Groupe CRC