Janvier 2012 De l'argent public pour des services publics

La libéralisation, l’ouverture à la concurrence dans les transports, l’énergie, les télécommunications, la santé n’apporte pas un meilleur service aux usagers, elle s' accompagne d’une dégradation des conditions de travail des salariés, d’une remise en cause du service public concerné, d’une baisse de qualité du service rendu aux populations et d'une hausse des tarifs.

Le désengagement de l'Etat pour les transports, la privatisation rampante de la SNCF portent une lourde responsabilité dans les dysfonctionnements des RER. Rentabilité oblige,  la priorité est donnée aux LGV, aux entreprise privées qui utilisent les rails, les gares, les outils du service public financés par l'argent public. Et pendant ce temps, les usagers du RER D galèrent tous les jours pour se rendre à leur travail. Et oui, pour ces politiques, il faut casser le service public  car il ne génère pas de profits!

L'argent public doit être au service des besoins de nos concitoyens, de l'intérêt général et non comme le fait l'UMP, au service de la rentabilité financière, des intérêts privés et des plus nantis. Dernier exemple, le scandale de l'hôpital Sud-francilien!


Février 2012 Pas de fatalité, résistons!

Nous devons résister au discours qui consiste à nous faire croire que nous vivons au dessus de nos moyens, que les dépenses publiques explosent. C'est faux! La dette publique résulte de l'obligation à l'Etat d'emprunter sur les marchés financiers à des taux élevés. Elle est due à la baisse des recettes fiscales liée aux milliards de cadeaux fiscaux accordés aux plus riches, aux grandes entreprises, dette que nous payons, ménages, collectivités, au prix fort avec les plans de rigueur.

Pour 2012, le gouvernement prélèvera 200 M°€ supplémentaires sur les collectivités, 40 Mds € sur les ménages, chômeurs, retraités avec la TVA sociale, impôt le plus injuste et 13 Mds € sur les retraités en désindexant les retraites sur l'inflation, alors que 10 % des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté. C’EST INADMISSIBLE. Ce hold up des deniers publics ira alimenter la finances, la bande du Fouquet's.

N'en déplaise à l'opposition municipale, la dette à Montgeron est légitime car elle permet de réaliser des investissements pour l'avenir au service de tous les montgeronnais. Elle n'entraîne, ni plan de rigueur, ni augmentation des impôts.


Mars 2012 Une rentrée 2012 qui s'annonce difficile

L'entreprise de casse du service public d'éducation se poursuit et une nouvelle fois nos écoles en font les frais. Les premières mesures de carte scolaire annoncent des fermetures de classe, une à J.Ch Gatinot (élémentaire), une différée à H.Boucher (maternelle), et la suppression d'un poste RASED à J.Ferry. Et les établissements du second degré ne sont pas épargnés. Merci M.Chatel!

En 2007, le budget de l'EN représentait 28% du budget de l'Etat, aujourd'hui, il est tombé à 21% avec pour conséquences: 80 000 postes supprimés, le non remplacement d'enseignants, des effectifs en hausse dans les classes, des assistants de langue, en primaire, en voie de disparition, et la suppression des réseaux d’aide aux enfants en difficulté (RASED).

De même, le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans a chuté de 34,3% en 2001 à 13,6% en 2010.

Nous refusons que l'éducation de nos enfants soit sacrifiée sur l'autel de la finance. L'école républicaine exige une rupture radicale avec les politiques menées jusqu'à présent car pour nous, l'éducation de nos jeunes n'est pas un fardeau, c'est un investissement pour l'avenir du pays.

 

Avril 2012 Pour une véritable politique du logement

Le dernier remède miracle du gouvernement pour résoudre la crise du logement se résume à augmenter de 30% le droit à construire! Une mesure qui marque son total désengagement .

C'est aussi un véritable affront fait aux collectivités locales en ce qu’il leur impose une majoration de la constructibilité à laquelle nous nous sommes opposés lors du dernier conseil municipal. D'une part cette "mesurette "ne règle en rien le problème du manque de logement mais elle va surtout entraîner une augmentation des prix des terrains et de la construction.

Alors que nous sommes engagés depuis plusieurs mois dans l’élaboration du PLU, une telle conception nous semble contestable et en rupture avec la notion même de la qualité architecturale et patrimoniale qui doit pourtant être au cœur de toute politique d’aménagement, respectueuse des spécificités de chaque territoire.

Décidée dans l'urgence, cette mesure montre aussi l'incapacité du gouvernement à faire respecter par tous les maires, ce qui existe déjà, à savoir la loi SRU, voire en renforcer le dispositif !

 

Mai 2012 Education et santé pour tous!

Parce que l'école est notre patrimoine commun, qu'elle doit être considérée comme un investissement pour l'avenir, nous avons voté la motion pour dénoncer les fermetures de classes à J.C Gatinot, H.Boucher, la baisse des moyens alloués aux établissements du secondaire, la suppression des postes de Rased.

A l'instar de l'école, en matière de santé, nous opposons aux logiques purement comptables de la loi HTSP (Bachelot) de marchandisation/ privatisation de notre système de santé, la nécessité d'un service public de santé basé sur la proximité, la qualité des soins et l'égal accès pour tous.

Après le regroupement des urgences chirurgicales de nuit sur un seul hôpital dans le département, la suppression de lits à J.Dupuytren (Draveil), les conditions d'accès à la santé de proximité se dégradent. L'Agence régionale de santé restructure des centres de spécialité comme Calmette (Yerres), C.Claudel (Vigneux ) pour les transférer à l'hôpital Sud Francilien. Un éloignement qui se fait au détriment des patients et leur famille. Une logique de rentabilité pour un établissement construit en Partenariat Public Privé qui coûte à la collectivité 45 millions € de loyer annuel.


Juin 2012 Des améliorations attendues pour le RER D

Le 11 avril, nos élus au STIF ont approuvé le contrat passé entre le STIF et la SNCF pour la période 2012-2015.

Alors que le réseau des RER ne cesse de se dégrader, du fait d’un désengagement constant de l’Etat, ce sont 2,3 milliards d’euros d’investissement qui sont prévus par le STIF. Au cœur de ce contrat : l'offre, la régularité, l'information voyageurs, la propreté, la présence humaine dans les gares (création de 270 postes supplémentaires), l'amplitude horaire d’ouverture des gares etc.

Chaque RER, au regard des difficultés quotidiennes vécues par les usagers doit bénéficier de cette amélioration de la qualité de service.

Nous rappelons que c’est bien à l’État, actionnaire majoritaire de l’entreprise publique de donner les moyens à la SNCF d’accomplir sa mission et non de la ponctionner de 200 M€ au titre des dividendes 2011. Les financements ne doivent pas non plus reposer uniquement sur les usagers, ni sur les collectivités.

 

Juillet Août 2012 Urgence pour la CPAM91

Les élus communistes réaffirment leur solidarité aux personnels de la CPAM 91, en lutte pour le maintien des centres et des bureaux d’accueil en Essonne, dont la suppression est contenue dans le projet de restructuration CAP 2013.

Il prévoit la fermeture, d’ici à deux ans, de six centres d’accueil sur les neuf restant dans le département.

Ces suppressions au nom de la RGPP et déclinés sur le thème ultra libéral de « l’aggravation des déficits publics », desservent les conditions de travail des personnels en même temps qu’ils privent les usagers, les assurés sociaux notamment les plus fragiles d’un accès aux prestations auxquelles ils peuvent prétendre.

Ce plan de restructuration mis en sourdine durant la période électorale, est aujourd’hui ressorti des cartons de la direction de la CPAM 91.

En 2013, ce sera 3 centres et des accueils encore plus réduits, pour une population de plus de 1,2 million d'habitants quand les délais de traitement, files d'attente et retards de paiement ne cessent de s'accroître… Ces projets entérinent tout simplement la fin d’un service de proximité.

La nouvelle Ministre en charge de la santé doit remettre en cause ce plan CAP 2013.


Septembre 2012 Vidéosurveillance/vidéoprotection en question

Il est reconnu aujourd'hui que la vidéosurveillance rebaptisée vidéoprotection n'a qu'un très faible impact sur la délinquance, son effet dissuasif disparaît très rapidement et les suites judiciaires sont à nuancer. La vidéoprotection ne participe à l'élucidation des faits sur la voie publique que de façon minime, 1 à 3% seulement.

En résumé, cette technologie qui alimente un juteux marché, coûte cher avec ou sans subvention de l'Etat car la maintenance, le renouvellement du dispositif, le centre superviseur sont à la charge de la collectivité à un moment où les dotations sont en baisse et notre budget contraint.

Elle coûte cher en regard de son efficacité et pour n'avoir en réalité qu'une valeur symbolique envers les administrés.

C'est pourquoi nous réaffirmons que la sécurité publique , mission régalienne de l'Etat nécessite obligatoirement pour être efficace et de proximité, des effectifs de police nationale à la hauteur des enjeux et non de caméras supplémentaires. C'est pourquoi nous avons voté contre l'extension de la vidéoprotection.


Octobre 2012 Pour un référendum sur le Pacte budgétaire

Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de " Pacte budgétaire ".

En imposant que le déficit d’un État soit inférieur à 0,5 %, ce traité ajoute l’austérité à l’austérité. Il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques impactant aussi les collectivités locales, dont les budgets sont déjà mis à mal, par la réforme des finances territoriales.

Enfin, ce Pacte budgétaire représente un déni démocratique. Non seulement il prévoit des sanctions quasi automatiques en cas de non-respect, mais il marginalise les Parlements nationaux et européen, et fait de la Commission et de la Cour européenne de justice, organismes non élus, les juges des budgets nationaux.

Parce qu'il engage notre avenir, nous demandons qu’un large débat démocratique ait lieu afin que les citoyen-es puissent s’emparer de ce sujet décisif et se prononcer à son propos par référendum.

Novembre 2012 : La clé de voûte du Plan local d'urbanisme

Au regard du discours tenu par l'opposition municipale concernant le PLU, il est bon de rappeler que le PADD (projet d’aménagement et de développement durable) en est la "clé de voûte".

Le PADD définit la stratégie en matière d’urbanisme, d’aménagement et de protection de l’environnement de notre territoire. Protection de notre patrimoine architectural et environnemental, urbanisation maîtrisée qui préserve la mixité sociale, les caractères de nos quartiers (maisons de ville, petits collectifs, pavillons…) stabilisation de la population autour de 24 000 habitants, offre de logements adaptée et diversifiée pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les jeunes, maîtrise des déplacements et de la circulation automobile pour améliorer les accès aux modes doux et en matière économique, pérenniser et développer la vocation commerciale et artisanale.

Depuis deux ans, l'élaboration du PLU est l'objet d'une étroite concertation avec nos concitoyens, réunions publiques, comités de quartiers…qui se poursuit avec l'enquête publique. Laissons l'extravagance à leurs auteurs et ensemble construisons une ville durable et solidaire !


Décembre 2012: Pour une politique de gauche!

L'élaboration de notre budget communal 2013 se fera dans le contexte du gel des dotations versées par l’État afin qu’elles participent à « l’effort de redressement des finances publiques » selon le gouvernement.

Après 10 ans d'asphyxie des finances locales par les gouvernements de droite, nous ne pouvons accepter aujourd'hui les coupes de plus en plus profondes dans les budgets publics. A force de réorganiser, mutualiser, gérer au mieux l’argent public dont nous avons la responsabilité, au bout d’un moment il n’y aura plus rien à gratter. Nous devons envisager aussi le nouveau coût pour la collectivité de la réforme des rythmes scolaires.


Une vraie politique de gauche ne consiste pas à vouloir diminuer sans cesse la dépense publique pour satisfaire les marchés financiers mais bien d’engager une réforme ambitieuse de notre système fiscal afin de financer durablement nos services publics de proximité. Chaque année, 309 milliards sont versés aux actionnaires et aux banques. C'est là que ce trouve le financement de la relance sociale dont a besoin notre pays.